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Martine Fradet

Connaissez-vous Jeanne Le Ber?

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Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de naissance d’une sainte personne dont la rencontre, d’abord grâce à un livre, a transformé et nourri ma vie spirituelle.

Il s’agit de Jeanne Le Ber, née le 4 janvier 1662 à Ville-Marie.

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Buste sculpté par  Jean-Pierre Busque, d’après le portrait reconstitué de Jeanne Le Ber selon les analyses du laboratoire de médecine légale du Québec.

Ceux et celles qui habitent la ville de Montréal, au Québec, ont déjà entendu ce nom, car il est celui d’une école, d’un CHSLD (un Centre d’hébergement et de soins de longue durée) et celui d’une ancienne circonscription électorale de 2004 à 2012.

Jeanne Le Ber a inspiré les fondatrices d’une communauté religieuse, les Recluses Missionnaires de Montréal, dont les Sœurs s’inspirent toujours de sa spiritualité, ainsi que plusieurs personnes laïques qui les côtoient dont celles faisant partie du groupe des Adoratrices et Adorateurs Missionnaires de la Famille Reclusienne.

Qui est Jeanne Le Ber ? Qu’a-t-elle de particulier pour qu’elle nous interpelle plus de 300 ans après sa naissance ?

Jeanne Le Ber était la seule fille de Jacques Le Ber et de Jeanne Lemoyne originaires de Normandie en France. Elle est née à Ville-Marie, 20 ans après sa fondation. Sa vie quotidienne était une vie de famille bien remplie dans une maison mitoyenne à celle de la famille de Charles Lemoyne. Elle y vivait entourée de quatre frères et de nombreux cousins.

Quelques années après sa naissance, une paix précaire des guerres iroquoises règne dans le bourg de Ville-Marie. À peine âgée de 5 ans, Jeanne rend visite régulièrement à sa marraine Jeanne Mance à l’Hôtel-Dieu, situé de biais à sa maison. On raconte que Jeanne Le Ber y énonçait de sages réflexions pour une enfant de son âge.

De l’âge de 12 à 15 ans, Jeanne étudie chez les Ursulines à Québec. Marie de l’Incarnation est toutefois décédée depuis 2 ans. Ce séjour chez les Ursulines vient former Jeanne et consolider tout son être spirituel. C’est aussi pendant cette période qu’elle apprend l’art de la broderie, domaine où elle excellera.

À son retour, même si elle est la plus riche héritière de la Nouvelle France, Jeanne refuse de se marier. Elle choisit, à l’âge de 18 ans, de vivre en réclusion dans la maison de ses parents. Jeanne est accompagnée par un directeur spirituel, M. François Séguenot, prêtre de Saint-Sulpice, qui valide la démarche de Jeanne. C’est lui qui l’avait initiée à l’oraison selon la spiritualité de l’École française.

Cinq ans plus tard, le 24 juin 1685, elle prononce ses vœux de réclusion et de chasteté. Elle poursuit sa vie de recluse chez ses parents jusqu’en 1695, année où elle entre, le 5 août, dans un reclusoir attenant à la sacristie de la chapelle des Sœurs de la Congrégation de Notre-Dame. Chapelle qu’elle a elle-même financée.

Jeanne y vit jusqu’à son décès en 1714.

Jeanne a réalisé son désir profond, cet appel à vivre en présence de Jésus Eucharistie. Jeanne disait du Christ Eucharistique qu’il était sa pierre d’aimant.

Jeanne avait une discipline de vie, un horaire bien rempli par des moments de prière, de lecture de la Parole, d’oraison et de travail. Son travail consistait en la broderie de magnifiques linges et parements d’autel ainsi que de vêtements liturgiques. De plus, elle a su gérer ses avoirs matériels et en faire bénéficier plus d’un.

Elle a vécu une vie de silence, de solitude, d’adoration, de prière et de travail. Grâce à sa prière ardente, la colonie nouvelle a été protégée plus d’une fois.

***

Comment ma rencontre avec Jeanne Le Ber a-t-elle transformé ma vie spirituelle? En me faisant découvrir une spiritualité qui venait me rejoindre au plus profond de mon être. Spiritualité que je n’ai cessé d’approfondir.

Le message qui transparait de la vie de Jeanne est toujours actuel. Voici ce qu’elle nous livre par sa vie :

  • Devenez l’être unique que vous êtes appelés à devenir dans l’histoire et la société où vous vivez.
  • Développez une relation personnelle avec Jésus par des moments de solitude, des moments de silence. Sachez goûter au silence même si vous vivez dans une société bruyante et distrayante.
  • Laissez-vous aimanter par la Présence eucharistique.
  • Lisez la Parole, méditez-la dans votre cœur, laissez-la vous nourrir et vous imprégner.
  • Par la prière, intercédez pour l’Église et pour le monde.
  • Vivez par Marie, avec Marie et en Marie.
  • Croyez en la présence des Saints Anges et sollicitez leur soutien.
  • Aidez votre prochain par des actes concrets.
  • Privilégiez une vie simple et dépouillée de tout ce qui vous éloigne de Dieu.
  • Et, surtout, sachez que ce chemin est accessible à vous tous et toutes, même si vous êtes une personne laïque. (Jeanne Le Ber est demeurée laïque, tout comme Jeanne Mance, d’ailleurs!)

Jeanne ne nous invite-t-elle pas à découvrir, explorer et développer la dimension spirituelle de notre vie en allant à la rencontre de qui nous sommes au plus profond de notre être pour devenir en plénitude la merveille de Dieu que nous sommes?

***

 

Le tombeau de Jeanne Le Ber est situé dans la Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours dans le Vieux-Montréal.

Certaines de ses œuvres de broderie sont à la Basilique Notre-Dame et à la Maison Saint-Gabriel.

Il existe plusieurs livres sur Jeanne Le Ber, mais pour en apprendre davantage par le Web :

Les Sœurs Recluses Missionnaires et la Famille Reclusienne :

L’Œuvre des Tabernacles :

 

(Photographie : une pale brodée par Jeanne Le Ber que j’ai photographiée lors d’une exposition à la Maison Saint-Gabriel.)

Une année avec Marie

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N’est-ce pas approprié que le 1er janvier soit la date de la fête de Marie, Mère de Dieu, nous permettant ainsi de nous placer, en chaque début d’année, sous la protection et la gouverne de notre Mère du Ciel?

Sans vivre avec la pensée magique que 2025 sera mieux que 2024, car ce n’est pas en changeant de chiffre que tout va se régler, sachons accueillir 2025 comme Marie a accueilli les propos de l’Ange Gabriel à l’Annonciation. Ne pas trop savoir comment cela se fera, ni ce qui arrivera, mais avoir foi en l’accomplissement des promesses de Dieu, et dire : « oui, qu’il m’advienne selon ta parole. »

Accueillir 2025, à la manière de Marie, en ayant la certitude que Dieu marchera avec nous tout au long de cette nouvelle année autant dans nos réjouissances que nos épreuves.

Accueillir 2025 en demandant à Marie de nous inspirer, de nous soutenir et de nous accompagner sur la route de cette nouvelle année.

Faisons un cadeau à Marie, consacrons notre année à son Cœur Immaculé, au Sacré-Cœur de Jésus et aussi au tendre Cœur de Saint Joseph!

Faisons donc des membres de la Sainte Famille nos alliés les plus précieux!

Peu importe ce qui arrivera en 2025, je nous souhaite une Heureuse et Sainte Année qui se déploiera tout en douceur sous le signe de l’émerveillement!

Attendre

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Dans notre vie si pressée, mais surtout si rapide où le verbe attendre se soustrait de notre vocabulaire quotidien, n’est-ce pas une bénédiction pour nous que de pouvoir expérimenter un temps d’attente qui nous conduit doucement à la célébration de Noël, à la naissance du Christ Jésus? Un temps de gestation?

Au-delà de la frénésie des préparatifs de la fête de Noël que la société de consommation nous présente, ce temps béni d’attente, qu’est le temps de l’Avent, commencé le 1er décembre, nous est donné, à la fois, pour que le Christ renaisse en nous et, à la fois, pour renaître avec Lui à Noël.

Dix-sept jours d’attente, dix-sept jours de gestation.

Aurons-nous la patience d’attendre, la patience de goûter, dans le moment présent, la joie de l’espérance de sa venue?

Demandons à Marie, qui est Notre-Dame de l’Avent, de nous soutenir et de nous inspirer pendant ces jours de cheminement, de conversion, de guérison et de croissance. Laissons-la nous porter; laissons-la nous former; laissons-la nous enfanter; laissons-la nous materner, car n’est-elle pas la Mère de Celui que nos cœurs attendent?

Le Christ, Roi de l’Univers

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Aujourd’hui, la liturgie célèbre le Christ, Roi de l’Univers.

Dans l’univers de la majorité des gens, ce n’est malheureusement pas le Christ qui est Roi, qui y règne…

Comment savoir que c’est le Christ Jésus qui règne dans notre vie et non pas notre ego avec ses caprices?

Quels seraient les indices du règne de Dieu dans notre vie personnelle?

Pour ma part, j’en suis arrivée à un petit recensement. Comme ce recensement m’est propre, je vous invite à en faire l’exercice, car chacun, chacune de nous est unique et vit une relation unique avec Dieu.

M’abandonner à sa Divine Volonté en me laissant guider de l’intérieur par l’Esprit Saint qui est Vie et Vérité. Pour cela, passer du temps en Sa Présence, être présente à Sa Présence, faire silence et rechercher des moments de silence, assister à la messe presque tous les jours (de Lourdes par Internet ou à la radio de Radio Ville-Marie), prolonger l’Eucharistie consacrée de la messe par l’Eucharistie adorée (en personne et sur Internet), prier différentes formes de prières dont la lecture de la Parole.

À n’importe quel moment, autant dans la prière, le silence que dans l’action, laisser l’Esprit me combler de sa paix, de sa joie profonde et de son amour dans la situation que je vis dans l’ici et maintenant de ma vie.

Agir de manière désintéressée, dans un élan du cœur, avec humilité, douceur, respect et maitrise de soi. Ne pas rechercher mon intérêt ni mon avantage tout en veillant à laisser la Vie triompher dans ma vie.

Tout abandonner pour Le suivre : mon confort, mes petites habitudes, tout ce qui m’enchaîne, m’emprisonne, m’anesthésie, me garde dans un enfermement intérieur, un chemin de mort, afin de me vivre en liberté, dans la liberté intérieure des enfants bien-aimés de Dieu, malgré tout ce qui se passe autour de moi, tout ce que la société me propose comme idéal, malgré toutes les tentations sous toutes ses formes et malgré les situations mondiales.

Être sensible au sort de mon prochain, l’aider comme je peux avec qui je suis, l’hospitaliser dans mon cœur, le porter dans la prière, me laisser toucher jusqu’aux entrailles, mais ne pas en être affectée, savoir prendre du recul.

Œuvrer au Royaume de Dieu qui est amour, paix, protection et respect de la vie, protection des petits, des sans voix, protection de l’environnement, plutôt que de contribuer à l’enrichissement des « puissants » de ce monde au détriment des êtres humains et de la planète.

Savoir discerner avec Lui. Rendre grâce de Sa Présence dans ma vie, Le remercier pour tous Ses bienfaits, Lui faire confiance et me dire que ce qu’Il me permet de vivre présentement c’est ce que j’ai à vivre.

Un autre indice important du règne du Christ Jésus dans ma vie est la présence de sa Mère, Marie, et de tous les saints et saintes que j’affectionne. Marie me guide, me soutient, me forme, et avec Elle, je m’unis pour qu’advienne le règne de Son Fils Jésus qui reviendra dans la Gloire, dans la plénitude de Son Amour.

N’attendons plus, laissons Jésus régner en nous et à travers nous! Ouvrons notre cœur, Il est déjà là!

Comme j’ai écrit ce texte, il y a quelques années, je l’avoue, avec du recul, je vois que c’est tout un plan de match! Ce qui me console, c’est que je suis un être humain, donc, imparfaite et faible, et je sais que Jésus vient justement établir son règne dans mes pauvretés. Je m’accueille donc, telle que je suis, avec toute ma bienveillance, car Lui, Il m’aime telle que je suis et Il m’accueille sans cesse, lors de mes nombreux allers-retours.

Avec cette fête du Christ, Roi de l’Univers nous terminons le cycle de l’année liturgique. Dimanche prochain, nous entrerons dans le merveilleux temps de l’Avent. Je dis merveilleux, car c’est le moment tout indiqué pour faire naitre le Christ Jésus en nous et le laisser régner dans notre vie. La plus belle façon serait de Lui donner toute la place en nous immergeant dans sa Divine Volonté[1], en étant pour Lui un refuge, un prolongement de son incarnation.

(Photo du Christ Roi prise à l’église Saint-Jacques, Saint-Jacques QC, août 2020)

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[1] Selon les enseignements de Jésus à Luisa Piccarreta.

Commentaires

Gérard Laverdure
AMEN! MERCI beaucoup chère Martine. Très inspirant et éclairant. Gérard

20.11.2022 20:16

Tous saints!

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Avec la fête de la Toussaint, nous faisons mémoire, aujourd’hui, de tous ceux et celles qui nous ont précédés, de tous ceux et celles qui « ont reflété, dans leur vie, le visage de Jésus Christ ressuscité. »[1] De tous ceux et celles qui ont marché avant nous sur le chemin de la foi et qui ont aplani la voie. Je leur en suis tellement reconnaissante!

J’associe d’emblée la fête de la Toussaint à la communion des saints. Dans le Credo, nous disons que nous croyons à la communion des saints. Nous croyons à cette communion entre tous les membres du Corps du Christ dont nous faisons partie.

La communion des saints n’est pas un endroit inaccessible, un état que nous atteindrons seulement lorsque nous serons décédées, elle se vit ici et maintenant, en nous plongeant dans la Divine Volonté du Christ Jésus. En laissant Jésus vivre en nous, en Lui offrant tout notre être afin qu’Il puisse continuer son incarnation sur terre pour déployer son oeuvre d’Amour. Dans cet état de béatitude, en vivant déjà en Dieu, par Lui et avec Lui, nous goûtons, dès ici-bas, la vie des bienheureux du ciel.

Ouvrons aussi notre conscience et notre cœur, en pensant à ceux et celles qui nous ont précédés, saints reconnus ou non, en pensant à ceux et celles qui sont présentement sur la terre, à ce grand peuple de croyants et de croyantes en marche, et à tous ceux et celles qui nous suivront, pour nous sentir en communion, solidaires les un-e-s avec les autres.

Dans cette communion, nous nourrissons notre foi, nous allons puiser soutien et réconfort, force et courage, espérance et charité.

Afin de souligner cette fête de la Toussaint dans la Divine Volonté, avec un écrit de Luisa Piccarreta, dicté par Jésus, je vous suggère de visionner cette courte vidéo

En hommage à tous les saints et saintes inconnus qui n’auront jamais leur nom d’inscrit au calendrier liturgique, je vous invite à écouter la chanson de Robert Lebel Ils sont nombreux les bienheureux :

Quand j’écoute ce chant, je fais mémoire et j’honore les membres de ma famille, mes ancêtres et tous ceux et celles qui ont travaillé fort pour bâtir la Nouvelle-France puis le Québec; ainsi que tous ceux et celles de tous les pays et de toutes les époques qui ont vécu sur cette terre dans toutes les conditions de vie possibles et inimaginables.

[1] Prions en Église, Novembre 2018, Novalis, page 30.

Commentaires

chantal
Je prie plusieurs saints et saintes tous les jours de même que des êtres chers qui sont maintenant dans la vie éternelle…Oui,oui,la communion des saints,c’est important

01.11.2020 16:58

Les Saints Archanges

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Aujourd’hui, la liturgie célèbre les Saints Archanges Michel, Gabriel et Raphaël!

Je dois avouer que je n’avais jamais été portée à penser aux anges ni les prier. Surtout de la façon dont ils ont été popularisés un certain temps. Pendant une bonne partie de ma vie, je n’ai même pas pensé à mon ange gardien, malgré les images pieuses que je voyais des anges gardiens. Moi, mon ami ce n’était que Jésus. Puis est venue Marie, suivie de saints et saintes comme compagnons, compagnes de route.

Au cours de la dernière décennie, c’est qu’au contact de Jeanne Le Ber, des Recluses Missionnaires et de saint Padre Pio que j’ai commencé à prendre davantage conscience de la présence des anges. Aussi, en côtoyant une religieuse dont le nom, reçu à sa profession, était Sœur Saint-Gabriel.

Maintenant, je n’ai qu’à prononcer le nom des Archanges, Saint Michel Archange, Saint Gabriel Archange et Saint Raphaël Archange pour me placer en leur présence, à la fois douce et puissante.

Des matins, je les nomme dans cette prière qui m’a été inspirée, à partir d’une autre prière, et je débute ainsi ma journée avec confiance :

« Saint Michel Archange, Saint Gabriel Archange, Saint Raphaël Archange et Saint Ange gardien, en concordance avec la Divine et Sainte Trinité dans la Divine Volonté, de vos lumières, éclairez-moi, de vos ailes, protégez-moi, et de vos épées, défendez-moi, pour la gloire de Dieu et le salut du monde. Amen. Alléluia! »

(Marie a dit aux voyants de Medjugorje que les épées des Archanges ne sont pas nécessairement des épées de métal comme nous les imaginons, mais de puissantes facultés qui peuvent passer, par exemple, par le regard, par la parole.)

Pendant des années, et encore à l’occasion, j’ai prié la prière suivante aux Saints Archanges qui inclut, elle aussi, notre ange gardien dont on souligne la fête le 2 octobre.

« Saint Michel Archange, qui est comme Dieu, protège-moi dans le combat contre l’adversaire. Saint Gabriel Archange, Force de Dieu, veille sur ma route et garde-moi fidèle aux appels de Dieu. Saint Raphaël Archange, Toi qui guéris, purifie mon cœur. Donne-moi de trouver en toute personne, tout événement, le visage de mon Dieu. Saint Ange de Dieu, Toi à qui le ciel m’a confiée dans sa bonté, veille sur chacun de mes pas. Rends-moi prompte à faire Sa Volonté, toujours attentive à sa Parole et fais-moi parvenir au lieu qu’en son amour Il m’a préparé. Amen. » (Prière reçue des Recluses Missionnaires que j’ai augmentée)

Voici une prière de consécration à l’Archange Saint Michel :

« Saint Michel Archange, je me consacre à vous. Je me place moi-même, ainsi que ma famille et tout ce qui m’appartient, sous votre puissante protection. Faites grandir la ferveur dans mon cœur et souvenez-vous qu’à dater de ce jour, je suis sous votre protection. Obtenez-moi la grâce d’aimer de tout mon cœur : Dieu, mon Père, Jésus, mon Sauveur, l’Esprit Saint, mon Sanctificateur, et Marie, ma très sainte et douce Mère. Amen. »

Je nous souhaite une très belle journée dans la présence de ces compagnons du ciel que sont les Saints Archanges et aussi en présence notre Ange gardien!

Et, pourquoi pas, à la suggestion de Sœur Emmanuel Maillard, rédiger une lettre à notre ange gardien, afin de vivre avec lui une plus grande intimité et amitié!

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N.B. Pour en connaitre davantage sur ces trois Archanges :

https://www.facebook.com/NotreDamedesinternautes/posts/pfbid037Q6yXzxEnEVUaEDqP83CRczqHtXDjxezqLTtP9omaQKhRQf8LDaS9obzui3ycpWDl

https://www.facebook.com/sanctuairedelourdes/posts/pfbid0kieffKbfvq29UPD1D4GaWnH8ZpBB5gxsBXdpL1SuwTQhpBMFazwirAd6zYgTzT6Tl

Connaissez-vous saint Padre Pio?

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Aujourd’hui, au calendrier liturgique, c’est la fête de ce grand saint. Je vous invite à découvrir ou à redécouvrir Padre Pio et à lui faire une place dans votre vie.

À l’hiver 2021, en préparant un déménagement, j’ai trouvé quelques livrets de prière dont la neuvaine à saint Padre Pio. C’est ainsi que Padre Pio est entré dans ma vie. Il est devenu un ami précieux pour moi.

Je ne vous parlerai pas vraiment de lui, je souhaite plutôt que vous le découvriez par vous-mêmes, car si Padre Pio désire entrer dans votre vie, il le fera et ce sera pour votre plus grand bien. Petit avertissement : ce ne sera pas toujours de tout repos, mais vous progresserez sur le chemin de la foi comme jamais, je vous le garantis!

Voici quand même quelques-unes des caractéristiques de ce prêtre italien capucin : il a porté les stigmates des plaies du Christ pendant 50 ans, toutes les plaies du Christ, même celle moins connue à l’épaule dont la peau a été déchirée jusqu’à l’os; il était maitre confesseur; toutes les nuits, le démon venait se battre physiquement contre lui pour l’empêcher de célébrer la messe du lendemain, car saint Padre Pio revivait, à chaque eucharistie, la Passion, la mort et la résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ, et une messe avec saint Padre Pio pouvait durer trois heures et elle était si intense que saint Pio ne savait jamais s’il en ressortirait vivant; tout cela pour sauver les âmes et les ramener à Dieu. Dieu ne pouvait rien lui refuser. Saint Pio avait aussi une grande dévotion à la Sainte Vierge Marie et aux Saints Anges.

En tout, on répertorie, chez Padre Pio, 23 dons spirituels! Entre autres, une foi surnaturelle qui donnait lieu à des miracles; le discernement des esprits et la capacité de lire dans les cœurs; le don des langues en parlant des langues qu’il n’avait jamais apprises; la locution intérieure; la bilocation; des effluves odorantes. (https://www.youtube.com/watch?v=NPRrSZUDhUE)

Ne vous laissez pas impressionner par tout cela, car Padre Pio est très humble, il a terriblement souffert, et ce, à tous les niveaux, il a même été persécuté par l’Église qui l’empêchait de confesser et de célébrer la messe en public pendant de grandes périodes. Faites-en votre ami et il vous le rendra bien. De plus, Padre Pio et le Sacré Cœur de Jésus sont intimement liés. Alors, lorsque Padre Pio entre dans notre vie, le Sacré Cœur aussi!

De mon côté, la première chose que j’ai faite, c’est d’écouter un film en français sur sa vie sur YouTube. Dès les premières minutes, j’ai pleuré. Ce film de trois heures rend bien la vie de ce saint exceptionnel : son charisme, ses dons, son combat.

Voici la prière de la Neuvaine à saint Padre Pio, prière que je prie presque quotidiennement.

Ô dieu, Toi qui as donné à saint Padre Pio le grand privilège de participer, d’une façon merveilleuse, à la passion de ton Fils, accorde-moi, par son intercession, la grâce que je désire ardemment … et surtout fais en sorte que je vive de plus en plus en union avec le Christ, pour arriver ensuite à la gloire de la résurrection. Par le Christ, notre Seigneur. Amen. Saint Padre Pio, priez pour nous.

J’écoute régulièrement les fioretti de ce saint, racontées par Jean Goyard sur la chaine Sur les pas du Padre Pio :

Je vous souhaite une belle rencontre avec ce saint hors du commun!

(Photographie que j’ai prise de l’image de saint Padre Pio placée dans le choeur à la Chapelle du Sanctuaire du Sacré-Cœur et de Saint Padre Pio à Pointe-aux-Trembles.)

Transfiguration

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Jésus est notre guide. Il est venu nous montrer le chemin à suivre pour aller vers le Père Éternel. Il s’est fait homme, notre frère, pour nous dévoiler notre vraie nature et comment la recouvrer en nous redonnant notre dignité d’enfants bien-aimé-e-s de Dieu.

Lors de sa Transfiguration sur le Mont Thabor, en même temps qu’Il nous révélait sa nature divine, Jésus nous offrait l’espérance de notre propre nature divine. Nous démontrant ainsi que nous sommes appelé-e-s à conscientiser notre propre transfiguration.

Notre transfiguration commence dès notre baptême, car nous recevons l’Esprit de Dieu, l’Esprit Saint. La faute originelle est lavée, nous sommes consacrés à Dieu. Puis cette transfiguration s’opère tout au long de notre vie de diverses façons : par les divers sacrements, la lecture de la Parole, la prière, les événements, les personnes que nous croisons sur notre chemin, l’intercession des saints, etc., et par la relation que nous entretenons avec Dieu jusqu’à la plénitude éternelle.

Il parait que chaque jour nous est donné pour nous rendre plus beaux en vue de nous retrouver [un jour] pleinement en Sa Présence.[1] Raison de plus pour nous laisser transformer, au quotidien, par le Souffle de Vie, pour nous laisser transfigurer par l’Amour, nous qui avons été créés à l’image et à la ressemblance de Dieu qui est Amour. Pour devenir ce que nous sommes profondément, ce qui ne parait pas encore tout à fait, mais qui, un jour, paraitra tel Jésus sur le Mont Thabor.

Comment? En s’abandonnant dans les bras de l’Amour, dans les bras du Père, pour entrer dans le grand mouvement de Sa Divine Volonté. Volonté qui est Amour. Dieu étant un Dieu de relations, laissons-nous guider de l’intérieur tout en étant à l’affût des signes extérieurs.

Pourquoi ne pas profiter de la fête de la Transfiguration du Seigneur et du temps estival qui nous sont donnés pour faire une relecture de notre vie? Et s’émerveiller du chemin parcouru ces dernières années même si tout ne s’est pas passé selon nos désirs?

Chacun, chacune, nous sommes sur cette terre, dans un moment précis de l’histoire de l’humanité; chacun, chacune dans l’histoire d’une société définie; dans un milieu particulier; avec notre identité propre portant une vocation unique. Je nous souhaite de devenir toujours plus, tous et toutes, l’être unique et magnifique que nous sommes au plus profond de nous-mêmes. Et, avec confiance, laisser Dieu être Dieu dans notre vie et de nous en émerveiller!

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[1] Oser y croire, Avent et temps de Noël 2017-2018, Louise Poirier, Laurent et Marie-Jeanne Fontaine, Vie liturgique, Novalis, 2017.

 

Les vacances…

7 juillet mont albert laforce, parc national de la gaspésie

Nous lisons dans le livre de la Genèse que Dieu se reposa, le septième jour, de toute l’œuvre qu’il avait faite. (Genèse 2, 2) Quel est donc ce repos? Pour ma part, il me semble apparenté à la contemplation.

Dieu nous invite donc, pendant nos vacances d’été, à nous reposer à sa façon, à être, pas seulement à faire. À goûter comme la vie est bonne et à la contempler! Oui, il est important de faire des bilans, de prendre du recul, de faire des voyages, de rencontrer des gens, de visiter de nouveaux endroits, de faire le plein d’énergie et de vitamines pour nous aider à passer l’hiver (au Québec, du moins…). Qu’en est-il de vraiment se reposer? De rentrer en soi, en Dieu? De prendre le temps d’être? D’expérimenter le farniente?

Pendant les vacances, comme dans la vie en général, il s’avère donc tout aussi important de ne rien faire que de s’occuper. Je pense que l’art de vivre réside dans un sain équilibre entre être et faire. Et il est grandement possible d’être tout en faisant!

Au fond, je pense que Dieu, le 7e jour, n’a pas pris de vacances, et qu’Il ne prend pas de vacances du tout! Il est toujours en mode Amour. Il est toujours en quête de personnes à aimer, à chérir, à pardonner, à guérir, à combler de grâces.

Sur notre route des vacances, peu importe ce que nous ferons et où nous irons, prenons le temps d’être, de contempler, de rendre grâce. Ouvrons l’œil aussi, le bon, car il n’y a pas que de beaux paysages, des mets succulents, des sites merveilleux, il y a aussi des personnes qui ont besoin, par l’entremise d’une écoute, d’un regard, d’un sourire, d’entendre Dieu leur dire : « tu as du prix, je t’aime. »

Bonnes vacances!

 

Ceci est mon coeur

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En 2022, j’ai découvert le bienheureux Carlo Acutis (1991-2006). Désigné comme étant le cyberapôtre de l’eucharistie, Carlo est décédé à l’âge de 15 ans, en trois jours, d’une leucémie foudroyante.

Carlo quittait cette terre pour le Ciel, la journée même de l’inauguration d’une exposition sur les divers miracles eucharistiques, exposition qu’il avait lui-même méticuleusement préparée pendant les quatre dernières années de sa courte vie.

Pour ma part, les miracles eucharistiques m’intéressent, mais je ne m’y suis jamais vraiment attardée. Je les percevais comme des signes de la présence du Christ Jésus afin que nous soyons plus attentifs-ives à l’eucharistie, ce don merveilleux qu’il nous a laissé.

Par l’apport de Carlo et de ces vidéos, j’ai perçu dans ces miracles un sens nouveau pour moi, et qui vient, dans mon cheminement chrétien, comme une suite logique de ce que le Christ m’amène à approfondir de plus en plus.

Lors des miracles eucharistiques, une hostie devient de la chair humaine, et souvent il y a des gouttes de sang. Jusque-là, je ne voyais rien de particulier, parce que l’hostie, lors de la transsubstantiation, devient le corps du Christ.

Là, où je commence à être vraiment interpelée, c’est par les résultats des analyses scientifiques de ces morceaux de chair. Chaque fois, les analyses révèlent que cette chair est un morceau de tissus cardiaque, précisant même la partie du cœur d’où provient le tissu. Par exemple, pour le miracle de Lanciano, le tissu provient de la région du myocarde du cœur. On remarque aussi, lors de ces analyses, que le groupe sanguin présent est le AB, groupe qu’on retrouve seulement chez 3% des êtres humains, surtout dans la région de la Palestine. On remarque aussi que le tissu a été prélevé sur un cœur vivant et que ce cœur, par la présence des globules blancs et autres particularités, appartient à quelqu’un qui a subi de forts traumatismes physiques.

Je ne sais pas vous, mais moi, je suis sans voix…

Un des désirs de Carlo était que nous réalisions l’immense cadeau que Dieu nous fait en se donnant à nous dans l’eucharistie. Pour Carlo, quand saint Jean repose sa tête sur la poitrine de Jésus, lors de la dernière cène, c’est pour nous montrer le chemin de l’eucharistie.

Nous sommes donc invité-e-s, comme saint Jean, par l’eucharistie, à nous unir au Cœur Sacré de Jésus.

Oui, Jésus n’est qu’Amour, Il s’est donné pour nous dans son entièreté d’Amour. Alors, lorsque nous communions, nous ne communions pas au Corps du Christ, mais bien au Cœur du Christ! Nous communions directement à son Amour, à son Sacré Cœur! L’Amour du Christ vient en nous faire corps avec notre cœur et faire un avec notre âme!

Depuis quelques mois, je renouvelle ma consécration au Sacré Cœur de Jésus tous les matins. Il me semble, maintenant, que le Christ m’invite à communier à son Sacré Cœur aussi et surtout par le sacrement de l’eucharistie. Il m’invite aussi à adorer son Sacré Cœur dans la même disposition intérieure que je suis lorsque j’adore la Très Sainte Présence Eucharistique.

Maintenant, à la messe, lors de la Prière eucharistique, je comprends : « Ceci est mon Cœur livré pour vous… » Et lors de l’élévation de chaque espèce. je dis intérieurement : « Merci, Sacré-Coeur de Jésus. »

***

 Voici quelques paroles inspirantes que Carlo nous a laissé en héritage :

« Non l’amour propre, mais la gloire de Dieu. » (Il est âgé de 6 ans)

« L’eucharistie est mon autoroute pour le Ciel. » (Le jour de sa Première communion à l’âge de 7 ans. À partir de ce moment, il communiera tous les jours.)

« La prière la plus importante pour les âmes du Purgatoire c’est l’eucharistie. »

« Avec les fruits de l’eucharistie quotidienne, les âmes se sanctifient de manière excellente et ne risquent pas de vivre des situations périlleuses qui mettraient en danger leur salut. »

« On va droit au Paradis, si on s’approche tous les jours de l’eucharistie. »

« Pendant la consécration, on doit demander des grâces au Père par les mérites de son Fils unique Jésus-Christ, par ses Saintes Plaies, par son Précieux Sang, par les larmes et les souffrances de la Vierge Marie, qui étant sa Mère et notre Mère à tous peut intercéder pour nous. »

« C’est Lui qui vient à nous dans ce sacrement. »

« Installe-toi bien. Fais comme si tu étais à la maison. » (Paroles de Carlo à Jésus lorsqu’il communie.)

« Être toujours uni à Jésus, tel est le programme de ma vie. »

« Tous naissent comme des originaux et beaucoup meurent comme des photocopies. »

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Si vous désirez connaitre davantage Carlo, voici des liens vers des vidéos.[1]

Carlo Acutis Missionnaire 2.0 (Témoignage des amis qui l’ont connu)

Ouverture de la tombe de Carlo Acutis à Assise

Conférence « Bienheureux Carlo Acutis et son exposition sur les miracles eucharistiques »

Témoignage de la mère de Carlo Acutis : « Carlo est un prophète pour cette génération »

[1] Vidéos aussi disponibles à https://www.unfeusurlaterre.org/qehelata/