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Martine Fradet

Promenade 4

Le Festival des Tulipes

Le 13 mai, une semaine après ma promenade du 6 mai, l’éclosion de la nature poursuit son cours. Les tulipes montrent enfin leurs couleurs, les fougères mesurent déjà 15 centimètres, les magnolias sont magnifiques et de nouveles azalées brillent.

Promenade 3

Le printemps au Jardin Botanique, suite

Le 13 mai, une semaine après ma promenade du 6 mai, l’éclosion de la nature poursuit son cours. Les tulipes montrent enfin leurs couleurs, les fougères mesurent déjà 15 centimètres, les magnolias sont magnifiques et de nouveles azalées brillent.

Promenade 2

L’éveil de la nature au Parc Nature de la Pointe-aux-Prairies

L’éveil de la nature en ce 13 mai 2018.

Les arbres et les plantes verdissent tout doucement, c’est l’arrivée du vert nouveau!

Promenade 1

Le printemps au Jardin Botanique de Montréal

Photos prises lors d’une promenade au Jardin Botanique de Montréal, le 6 mai 2018.

Le printemps éclôt enfin! La nature, qui semblait morte durant les longs mois d’hiver, revient à la vie dans toute sa splendeur!

L’Épiphanie

rois mages 2

Aujourd’hui, la liturgie célèbre la fête de l’Épiphanie.[1]

Cette fête et celle du Saint Nom de Jésus, qui a lieu demain, sont, pour moi, très liées.

Peu importe notre condition humaine, notre rang social, nous sommes invités à reconnaître que le Nom de Jésus est le nom qui est au-dessus de tous les noms et à nous agenouiller devant le Roi des rois en Lui offrant la merveille que nous sommes à ses yeux, le trésor que nous portons au plus profond de nous-mêmes. Et cela, en toute humilité. C’est tout.

Pas facile à accomplir dans un monde où la performance et l’ego sont valorisés, où tant de plaisirs sont offerts et où une myriade d’idoles sont médiatisées.

Par contre, après deux ans de vie en mode pandémie, j’ose espérer que le genre humain, en goûtant à sa propre fragilité et sa vulnérabilité, a su se tourner vers plus grand que soi et entrer en contact avec son essence profonde, celle d’être, en toute simplicité, des fils et des filles bien-aimé-e-s du Père et, par le fait même, désirer, par amour pour Lui, accomplir Sa Divine Volonté.

« Au nom de Jésus, que tout être vivant tombe à genoux, aux cieux, sur terre et dans l’abîme, et que toute langue proclame : « Jésus Christ est le Seigneur”, pour la gloire de Dieu le Père. »[2]

[1] Cette dernière est fixée au 6 janvier, mais elle est célébrée le premier dimanche après le 1er janvier.

[2] Antienne d’ouverture, Prions en Église, Janvier 2018, p. 44.

Une année avec Marie

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N’est-ce pas approprié que le 1er janvier soit la date de la fête de Marie, Mère de Dieu, nous permettant ainsi de nous placer, en chaque début d’année, sous la protection et la gouverne de notre Mère du Ciel?

Sans vivre avec la pensée magique que 2023 sera mieux que 2022, car ce n’est pas en changeant de chiffre que tout va se régler, sachons accueillir 2023 comme Marie a accueilli les propos de l’Ange Gabriel à l’Annonciation. Ne pas trop savoir comment cela se fera, ni ce qui arrivera, mais avoir foi en l’accomplissement des promesses de Dieu et dire oui, qu’il m’advienne selon ta parole.

Accueillir 2023, à la manière de Marie, en ayant la certitude que Dieu marchera avec nous tout au long de cette nouvelle année autant dans nos réjouissances que nos épreuves.

Accueillir 2023 en demandant à Marie de nous inspirer, de nous soutenir et de nous accompagner sur la route de cette nouvelle année.

Faisons un cadeau à Marie, consacrons notre année à son Cœur Immaculé, au Sacré-Cœur de Jésus et aussi au tendre Cœur de Saint-Joseph!

Faisons donc des membres de la Sainte Famille nos alliés les plus précieux!

Peu importe ce qui arrivera en 2023, je nous souhaite une Heureuse et Sainte Année qui se déploiera tout en douceur et sous le signe de l’émerveillement!

En Son temps

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Après un an de recherches infructueuses, voici que ce matin, à la veille du 3e dimanche de l’Avent, dimanche de la joie, j’ai eu le très grand bonheur d’entendre, au cours des Laudes de Avent dans la ville, cet hymne que mon cœur désirait tant réentendre. Aujourd’hui est un jour de joie pour moi!

jésus soit

J’avais noté, sur un post-it collé dans mon livret du Sacré-Cœur, « Jésus soit mon désir, Jésus mon contentement. » Pratiquement tous les matins, j’ai prié ces mots. Puis au cours de l’année, j’y ai ajouté « Jésus soit mon merci, mon tout. »

Je comprends pourquoi le Seigneur Jésus m’a fait désirer cet hymne pendant plus d’un an (je l’avais entendu le 4 décembre 2021), car, cheminant depuis quelques mois avec les écrits de Luisa Piccarreta qui sont les enseignements que Jésus lui avait transmis sur la Divine Volonté, c’est maintenant que j’étais prête à le réentendre.

Je comprends pourquoi le Seigneur Jésus m’a fait désirer cet hymne pendant plus d’un an (je l’avais entendu le 4 décembre 2021), car, cheminant depuis quelques mois avec les écrits de Luisa Piccarreta qui sont les enseignements que Jésus lui avait transmis sur la Divine Volonté, c’est maintenant que j’étais prête à le réentendre.

Je comprends pourquoi le Seigneur Jésus m’a fait désirer cet hymne pendant plus d’un an (je l’avais entendu le 4 décembre 2021), car, cheminant depuis quelques mois avec les écrits de Luisa Piccarreta qui sont les enseignements que Jésus lui avait transmis sur la Divine Volonté, c’est maintenant que j’étais prête à le réentendre.

Je perçois que cet hymne est très lié à la Divine Volonté dans laquelle nous demandons à Jésus de prendre toute la place en nous afin que nos pensées soient ses pensées, que nos paroles soient ses paroles, que nos mains soient ses mains, que nos pas soient ses pas, etc. Afin que fonde notre volonté dans la sienne et que la sienne devienne la nôtre.

Je suis émerveillée de la façon dont Dieu travaille dans ma vie! En prenant le temps, beaucoup de temps, avec douceur et patience tout en me laissant libre. Je sens que la motte d’argile flasque que j’étais devient peu à peu la belle œuvre d’art que le Cœur de Dieu désire que je sois. N’est-ce pas là très révélateur d’espérance pour nous? Nous qui sommes si pressé-e-s et désirons des résultats dans l’immédiat?

Jésus connait les désirs que nous portons au plus profond de notre cœur. Faisons-Lui confiance. Laissons-Lui, et laissons-nous, tout le temps nécessaire pour les amener à maturité en Son temps. Ainsi notre cœur sera en paix et habité d’une joie profonde.

Attendre le Sauveur

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Dimanche dernier, premier dimanche de l’Avent, je me suis levée tôt avec une fougue étonnante et j’ai écrit un texte dans une disposition telle que je ne me reconnaissais pas. J’ai décidé de ne pas le publier.

Au cours de la semaine, j’avoue que cela m’agaçait d’avoir écrit un texte et de ne pas l’avoir publié. Je me disais que je ne voulais heurter personne. Par contre, plus je faisais la relecture de ce texte, plus je le trouvais très acceptable. Alors, le voici.

Attendre le Sauveur

Lorsque j’ai lu le thème de l’Avent de cette année « Vivre ensemble l’attente du Sauveur », je ne sais pas pourquoi, je n’avais que le goût de proclamer, pour ne pas dire crier : « Il est déjà venu, il y a plus de 2000 ans pour nous sauver! Ne l’avez-vous donc pas reconnu? Que vous faut-il de plus que ses enseignements, sa mort sur la croix et sa résurrection? Il est même déjà là au cœur de nos vies! N’attendez pas qu’Il revienne lors de son dernier avènement pour en prendre conscience! Ne le voyez-vous donc pas à l’œuvre déjà? »

Depuis des milliers d’années, nous sommes un peuple à la nuque raide. Nous ne reconnaissons pas ce qui est évident. Le péché originel (le rejet de vivre en Dieu) s’est tellement ancré en nous depuis des siècles qu’il est devenu légitime et vital de vivre chacun, chacune, selon notre propre volonté, notre ego, nos caprices, tout cela renchéri par l’endoctrinement de la société dans laquelle nous vivons : le divertissement à outrance, les plaisirs primaires, la jouissance des biens matériels et j’en passe. Là, je ne décris qu’une partie des êtres humains sur cette terre, car parallèlement à eux, une autre partie des êtres humains souffrent terriblement à cause des êtres égarés qui les bafouent de part et d’autre dans leurs droits et besoins légitimes et essentiels, et ce, dans la majorité des pays du monde.

Sommes-nous en train de souiller définitivement tout ce que Dieu avait mis en place par sa Création et par l’incarnation de son Fils Jésus?

Je me sens, ce matin, comme Jésus avec les vendeurs du Temple…

L’Avent est la période que l’on prend chaque année pour nous préparer à la fête de Noël, à laisser naitre, tout doucement, le Christ Jésus en nous, à l’accueillir davantage dans notre vie. Les dernières années, à cause de tous les détournements d’attention qui nous bombardent de part et d’autre, cette période de l’Avent semble s’avérer plus qu’une tradition, elle est devenue vitale et nécessaire, un retour à la Source pour nous rappeler qui nous sommes vraiment, d’où nous venons et où nous allons, car le véritable enjeu de notre vie sur terre est la vie éternelle. Cet enjeu est cet après, où nous vivrons en communion parfaite avec l’Amour qui nous a créé-e-s, car nous sommes les filles et les fils bien-aimé-e-s du Père.

Ce que j’aime dans le thème de l’Avent de cette année, c’est le « vivre ensemble. » Ce « vivre ensemble » si essentiel par cette communion d’amour fraternel, car nous sommes tous et toutes membres d’un même corps, le Corps du Christ. Tant qu’il y aura des personnes qui seront éloignées de Dieu, nous ne formerons pas ce corps complet, ce tout si précieux dans le cœur de Dieu.

Durant ces prochaines semaines, ayons donc une attention particulière envers Jésus dont le seul désir est d’habiter en nous, d’y régner avec toute sa gloire, c’est-à-dire, dans la plénitude de son Amour. Portons notre attention aussi envers les personnes que nous côtoyons, regardons-les avec les yeux du Christ, dans l’émerveillement de l’enfant Jésus en devenir en chacune d’elles et chacun d’eux.

Puisons, dans ce vivre ensemble en Dieu, l’amour, la force, le courage, la joie, la bienveillance, la paix et l’espérance, car nous sommes tous et toutes des exilé-e-s sur cette terre.

***

Mon baromètre intérieur

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Rien de mieux, pour pallier à la météo morne qui nous assaille, après la douce chaleur du soleil et les frasques des couleurs rayonnantes de la végétation automnale que de rentrer en mode intériorité.

La joie, la paix et l’amour sont, pour moi, les éléments de mon baromètre intérieur qui me disent si je suis avec Lui ou si je suis en train de m’éloigner de Lui, du Souffle, de la Source, de mon âme, des autres et de Sa création, bref, si je suis en train de m’éloigner de la Divine Volonté.

Vivre dans la Divine Volonté c’est vivre le Ciel sur la terre, dans le Royaume de Dieu qui est un Royaume où règnent, entre autres, la paix, la joie et l’amour.

La joie

Je ne tiens pas à définir ce qu’est la joie, la vraie joie, celle qui est profonde, car elle est insaisissable.

C’est un état d’être, une disposition intérieure de douce et heureuse quiétude. Cette joie qui permet d’être en communion avec Lui, avec les autres, avec la création et avec soi.

J’ai simplement à descendre dans mon jardin intérieur, au lieu de la rencontre, à m’unir à Lui, à la Trinité, à la Vierge Marie, à les laisser régner en moi, pour être remplie de joie.

Cet état me fait penser, parler, écouter, voir et agir à la manière de Jésus et de Marie. Il me fait percevoir autrement toute la vie qui circule en moi, dans l’autre et autour de moi.

La lecture de la Parole nourrit ma joie. Le Christ n’a-t-il pas dit : « Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. »? (Jean 15, 11) D’ailleurs, tout le chapitre 15 de l’Évangile selon saint Jean n’est-il pas le testament d’amour de Jésus?

Cette joie se tient tout proche de l’espérance, de la paix et de l’amour. Elles sont tellement liées…

La paix

Cette paix, je la ressens lorsque je suis centrée, lorsque je me sens placée, disposée à suivre la voie du milieu, c’est-à-dire, lorsque je suis ajustée à la Divine Volonté en me laissant guider de l’intérieur par le Souffle.

Pas de force, de lutte, de volonté forte, que la petitesse et la confiance d’un enfant. Que le calme, solide comme le roc.

La paix se déploie, comme une onde remplie d’amour qui envahit tout mon être, car la paix est la plénitude de la vie de Dieu en moi.

« C’est la paix que je vous laisse, c’est ma paix que je vous donne. » (Jean 14, 27)

L’amour

L’amour… Cet amour qui transcende dans mon être la miséricorde, l’accueil inconditionnel, la compassion, le pardon, qui me fait l’expérimenter pour moi et qui me dispose à le donner en profusion aux autres jusqu’à devenir amour agapè.

Cet amour empreint du respect de soi, des autres, de Dieu et de sa création.

Cet amour qui me fait être à l’écoute, sortir de moi, voir au-delà, plus loin que moi, être en communion.

Cet amour qui me guérit, qui me fait sentir aimée, enveloppée, partie prenante d’un plus grand que moi. Qui me remplit de paix et de joie!

« Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. […] Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. » (Jean 15, 9, 12-13)

***

Et vous, de quoi votre baromètre intérieur est-il constitué ?

Que vous indique-t-il en ce moment ?

Marie, Mère de Miséricorde

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Chaque communauté religieuse est placée sous la gouverne, l’inspiration et la protection d’un saint patron ou d’une sainte patronne.

C’est ainsi que Monseigneur Ignace Bourget a décrété que Marie, Mère de Miséricorde serait la patronale de l’Institut des Sœurs de Miséricorde de Montréal. Depuis plus de 170 ans, le 24 septembre, la fête de Marie, Mère de Miséricorde[1] est célébrée dans cette communauté. Au fil des ans, se sont ajoutés, aux festivités de cette célébration, des laïcs membres de la Famille Internationale de Miséricorde.

Chaque année, le dimanche le plus près du 24 septembre, ou, comme cette année, la journée même, les Sœurs et les laïcs (les laïcs membres de la Vie communautaire spirituelle de cette Famille), renouvellent leurs vœux et leur engagement à vivre la Miséricorde du Christ dans l’Église et dans le monde, en particulier avec la mère monoparentale et la mère vivant difficilement sa maternité, son enfant et ses proches.

Marie a porté et mis au monde la Miséricorde en la personne du Christ Jésus. Nous pouvons donc tous et toutes lui demander, sans hésitation, de nous aider à faire naître en nous la Miséricorde, en nous donnant des entrailles de Miséricorde.

Nos relations et notre monde ne s’en porteront que mieux!

***

[1] Dans d’autres pays, on célèbre, à cette date, Notre-Dame de la Merci.

Commentaires

chantal
J’aime ta réflexion à la fin de l’historique des Soeurs.merci

24.09.2019 23:27