Nous lisons dans le livre de la Genèse que Dieu se reposa, le septième jour, de toute l’œuvre qu’il avait faite. (Genèse 2, 2) Quel est donc ce repos? Pour ma part, il me semble apparenté à la contemplation.
Dieu nous invite donc, pendant nos vacances d’été, à nous reposer à sa façon, à être, pas seulement à faire. À goûter comme la vie est bonne et à la contempler! Oui, il est important de faire des bilans, de prendre du recul, de faire des voyages, de rencontrer des gens, de visiter de nouveaux endroits, de faire le plein d’énergie et de vitamines pour nous aider à passer l’hiver (au Québec, du moins…). Qu’en est-il de vraiment se reposer? De rentrer en soi, en Dieu? De prendre le temps d’être? D’expérimenter le farniente?
Pendant les vacances, comme dans la vie en général, il s’avère donc tout aussi important de ne rien faire que de s’occuper. Je pense que l’art de vivre réside dans un sain équilibre entre être et faire. Et il est grandement possible d’être tout en faisant!
Au fond, je pense que Dieu, le 7e jour, n’a pas pris de vacances, et qu’Il ne prend pas de vacances du tout! Il est toujours en mode Amour. Il est toujours en quête de personnes à aimer, à chérir, à pardonner, à guérir, à combler de grâces.
Sur notre route des vacances, peu importe ce que nous ferons et où nous irons, prenons le temps d’être, de contempler, de rendre grâce. Ouvrons l’œil aussi, le bon, car il n’y a pas que de beaux paysages, des mets succulents, des sites merveilleux, il y a aussi des personnes qui ont besoin, par l’entremise d’une écoute, d’un regard, d’un sourire, d’entendre Dieu leur dire : « tu as du prix, je t’aime. »
Bonnes vacances!